Avancée des glaciers en 1816 et 1817 en Suisse

 

 

L'avancée des glaciers en Europe en 1817 et 1818 fait partie des conséquences climatiques à plus long terme de l'éruption du volcan Tambora en 1815, l'une des éruptions volcaniques les plus puissantes de l'histoire enregistrée. L'éruption a eu un impact significatif sur le climat mondial, provoquant ce qui est souvent appelé "l'année sans été" en 1816, caractérisée par des températures anormalement basses, des gelées en été, et des conditions météorologiques extrêmes qui ont entraîné des récoltes désastreuses, des famines et une augmentation de la mortalité dans de nombreuses régions du monde, y compris en Europe.

Ces conditions climatiques ont continué à affecter l'Europe en 1817 et en partie en 1818, contribuant à un environnement plus froid et humide qui a été propice à l'avancée des glaciers. Pendant la Petite Ère Glaciaire, une période de refroidissement qui a duré approximativement du 14e siècle au milieu du 19e siècle, les glaciers avaient déjà avancé de manière significative dans de nombreuses parties de l'Europe, et les conditions froides exacerbées par l'éruption du Tambora ont probablement contribué à leur avancée supplémentaire ou à la stabilisation de leur front à des positions avancées.

Toutefois, les données spécifiques sur l'avancée des glaciers en Europe pendant les années 1817 et 1818 sont limitées. La glaciologie en tant que science était encore à ses débuts au début du 19e siècle, et les observations systématiques des glaciers n'étaient pas aussi répandues qu'elles le sont aujourd'hui. Les récits de l'époque et les études ultérieures suggèrent cependant que les glaciers dans les Alpes et d'autres régions montagneuses d'Europe ont connu une période d'avancée ou de stabilisation à des étendues plus grandes pendant la fin de la Petite Ère Glaciaire, influencée par les conditions climatiques plus fraîches de l'époque.

Il est important de noter que l'avancée et le recul des glaciers sont influencés par une multitude de facteurs, y compris les précipitations, les températures estivales et hivernales, et les cycles climatiques à long terme, rendant la relation entre un événement spécifique et les mouvements des glaciers complexe et multifactorielle.