Je ne connais de toi
Que l’éclat d’un regard,
Un timbre, un frisson de voix
Passé furtif, doux hasard.

--

Tu n’es qu’un murmure
Dans la rumeur des jours,
Un flocon sur ma main
Qui s’attarde un détour.

--

Et pourtant, vois…
Tu réchauffes un cœur
Qui croyait endormi
Sous les neiges des heures.

--

Tu es l’éclair léger
D’un printemps imprévu,
Une étoile posée
Sur un ciel jamais vu.

--

 Peut-être qu’on s’ignore,
Peut-être qu’on s’éloigne,
Mais le simple fait d’exister
Te fait reine de mes montagnes.

à Mira, Je regarde sans la voir...

Je regarde sans voir, le visage devant moi,
Comme un reflet d’ombre que l’âme ne croit pas.

--

Les yeux ouverts, mais le cœur en sommeil,
Je cherche une lumière dans ce matin sans soleil.

-- 

Un mot s’échappe, et je ne l’entends pas,
Un geste s’offre, et je ne tends pas les bras.

--
Est-ce moi qui dérive ou le monde qui s’efface ?
Dans ce théâtre flou, je perds ma place.

-- 

Il y a dans mes doutes une mer sans rivage,
Des espoirs en silence, naufragés sans message.

--
Je voudrais comprendre, lire en toi la clé,
Mais mes pensées tournent comme feuilles envolées.

-- 

Pourquoi vit-on si près, et pourtant si lointain ?
Pourquoi ce mur d’ombre entre cœur et chemin ?

--
Je t’aime peut-être, mais je ne sais plus comment,
Je me cherche en toi, mais je me perds souvent.

-- 

Je ne suis pas absent, juste égaré d’un souffle,
Pris dans les nœuds d’une corde qui s'essoufle.

--
Mais parfois, dans un éclat, ton regard me rejoint,


Je me sens vivant.

Et je crois qu’on se comprend.



somnolences de printemps.

 

Le Labyrinthe de l’Homme

Il pensait, l’homme, être lumière,
Forger des mondes avec ses mains,
Compter les astres, lire demain,
Décoder l’ombre, dompter la mer.
--
Il pensait, l’homme, être lucide,
Déchiffrer l’âme, sonder le cœur,
Faire du doute une grandeur,
Et de ses peurs un chant limpide.
--
Mais plus il pense, plus il s’égare,
Il sculpte l’idée, il la démonte,
Il cherche un sens, il en affronte
Mille reflets, mille départs.
--
Il pose des noms sur l’invisible,
Puis ne voit plus l’arbre, le vent,
Il veut comprendre, infiniment,
Et oublie l’évidence indicible.
--
L’animal, lui, vit sans détour,
Il dort, il mange, il sent, il aime,
Tandis que l’homme trace un poème
Si vaste qu’il en perd le jour.
--
Et parfois, dans l’écho du vide,
L’homme se sent plus seul que tout,
À force de penser, il s’enfouit
Dans une pensée trop aride.
--
Ainsi va l’homme, noble et fou,
Seul à comprendre qu’il ne sait rien,
Et c’est peut-être là, son lien.
Avec le ciel, la terre… loin de tout.
-------------------
Vivre, comme la montagne cherche le ciel
Vivre sa vie,
c’est gravir,
non pas pour atteindre un sommet,
mais pour entendre ce que dit le vent.
--
Chaque pas soulève un doute,
chaque pierre murmure :
« Tu ne sais rien. Continue. »
--
La vérité n’est pas au sommet,
mais dans l’ombre des vallées,
dans l’écho qui revient
quand plus personne ne parle.
--
Je vis comme on suit un sentier oublié,
la poitrine ouverte au vide,
les yeux levés vers l’invisible.
--
La montagne ne ment pas.
Elle est nue, fière, immobile.
Elle ne promet rien —
elle appelle.
--
Et moi,
dans cette marche lente,
je ne cherche pas à comprendre,
je cherche à ressentir.
--
Car vivre, peut-être,
c’est cela :
chercher une vérité
aussi vaste que le silence…
et l’aimer, même quand elle se tait.

Glacier de Corbassière avec le Grand Combin
Glacier de Corbassière avec le Grand Combin

3h17.

Je ne dors pas.

Je pense.

Pas à demain, pas à des choses précises. Je pense à tout, à rien, à trop.

Je me demande pourquoi je ressens autant. Pourquoi je continue à espérer dans un monde qui semble avoir perdu le goût du vrai.

Je me demande si c’est normal d’avoir le cœur lourd juste en regardant la lune.

Si c’est fou de trop réfléchir parfois sans raison, les yeux humides. De compassion pour le monde, de compassion pour l'amour. S'il n'est pas temps d'y aller, loin…   Mais où, bordel ? Y a-t-il encore un endroit où l’on peut simplement être, sans dominant, sans dominés.

Je me dis que je suis sûrement bizarre.

Mais au fond, est-ce que ce n’est pas une belle façon d’être vivant ?

Je doute. Je doute souvent.

De moi, des autres, de ce qu’on appelle "la réalité".

Mais le doute est doux à cette heure-là.

Il n’accuse pas. Il chuchote. Il me tient compagnie.

Je pense à l’amour, à la planète qui brûle, à l’humanité qui se débat dans ses contradictions.

Je me dis que tout ça est peut-être perdu.

Puis je regarde cette minuscule lumière qui filtre par la fenêtre, et je me surprends encore à croire…

Pas à un miracle. Mais à une possibilité.

Peut-être qu’il suffit d’un souffle, d’un regard, d’un mot vrai pour ne pas sombrer.

Peut-être que le fait de sentir tout ça, à cette heure,

c’est déjà un acte de résistance.

Et si demain je fais semblant d’aller bien,

je saurai qu’à 3h17,

j’ai été vraiment moi.

 

7h42.

Tu t’es levé.

Pas avec l’entrain des grandes journées, non.

Mais debout quand même.

Et c’est déjà quelque chose.

Je t’ai lu, toi de 3h17.

Ton cœur ouvert, ton vertige.

Ton trop-plein de tout et ton manque de sens.

Et tu sais quoi ?

Je ne t’en veux pas d’avoir douté.

Je te remercie même.

Tu as été honnête.

Brutalement, tendrement vrai.

Tu as osé regarder ce que d’autres camouflent sous les to-do lists, les écrans, les sourires automatiques.

Tu as fait ce que peu osent faire : ressentir.

Ce matin, je suis un peu plus calme.

Un peu plus terre-à-terre peut-être, mais je t’ai entendu.

Et je porte encore la trace de ta nuit,

comme une empreinte laissée dans la rosée.

Tu n’es pas perdu.

Tu es juste vivant. Intensément.

Et parfois, cela fait mal.

Mais c’est aussi pour cela que tu aimes si fort, que tu écris, que tu espères encore malgré tout.

Alors on y va.

Pas pour conquérir le monde.

Mais pour marcher un peu. Respirer.

Sourire à une feuille qui bouge, à un visage inconnu, à un souvenir doux.

Et peut-être ce soir, au lieu de te juger, tu te diras simplement :

 

“J’existe encore. Et c’est pas rien.”

Les doutes de la compréhension
Je marchais seul, les mains dans les poches, le regard perdu dans un ciel trop vaste pour une seule pensée. Ce jour-là, j’avais compris quelque chose. Du moins, je le croyais.
--
Mais le lendemain, ce que j’avais cru saisir s’effondrait déjà dans l’ombre d’un doute. Était-ce mon humeur ? Le vent ? Ou cette étrange manie que j’ai de croire que je tiens une vérité, alors que je ne fais que l’effleurer ?
--
Je me suis arrêté un moment. J’ai écouté le silence. Ce n’était pas la première fois que cette idée me revenait. Elle tourne en moi, me hante, change de forme. J’ai compris alors que penser, ce n’était pas conclure, mais revenir. Encore et encore.
--
Et je me suis dit que peut-être… je suis de cette étrange espèce capable de se perdre en voulant comprendre. Et que c’est peut-être ça, ma solitude. Ou la plénitude. 
-------------------------------------------------------------------------------------
Là où le silence brûle
Je vis dans une vieille maison de pierre, perchée entre les nuages et les forêts, loin du bruit du monde. Peut être loin de moi. Chaque matin, j’ouvre la fenêtre sur les montagnes, sur ce silence immense que j’aime autant que je redoute.
--
Les pensées me viennent comme la pluie : parfois douces, parfois brutales. Elles s’accumulent en moi, m’engloutissent. Il m’arrive de pleurer sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être juste d’avoir trop pensé, trop tourné en rond dans mes propres labyrinthes.
--
Je ne peux pas dire que j’ai fui les hommes. Je me suis simplement éloigné, pas à pas, sans colère. Je cherchais un sens plus pur, plus vaste… et dans cette distance, j’ai découvert quelque chose de plus profond encore. Une présence. Une chaleur silencieuse, symbolique. Quelque chose qui ressemble à de l’amour, mais sans nom, sans visage.
--
C’est là, partout. Dans la lumière du soir, dans la neige sur les branches, dans le souffle discret de mon cœur. J’aime. Je ne sais pas quoi, ni qui. Peut-être la vie. Peut-être une femme que je n’ai jamais rencontrée. Peut-être le monde, dans son silence assourdissant. 
--
Mais parfois, cette paix me blesse. La solitude me serre la gorge. Je souffre de vivre loin de la vie… loin des hommes. Et pourtant, je n’ai jamais été aussi proche de l’amour.
--
Alors j’écris. Pas pour être lu. J’écris pour ne pas me dissoudre dans le silence. Comme on jette une pierre dans l’eau, juste pour voir les cercles. Pour me rappeler que je suis encore là.
--
Et chaque soir, avant de fermer les yeux, je murmure :
Encore. Et encore.
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La Chimère du Vrai
Je cherche un amour que nul ne nomme,
Un feu sans cendre, un ciel sans fin,
Quelque chose de vaste, de pur, d’humain,
Mais plus souvent encore… je ne trouve que les hommes
--
Je tends les mains vers l’impossible,
Vers un regard qui ne juge pas,
Un cœur sans masque, une douce loi,
Un rêve aussi grand que risible. Puérile.
--
L’amour vrai… est-ce un vœu de l’âme,
Ou l’orgueil secret de mon cœur inquiet ?
Une étoile morte que je crois en vie,
Ou la seule chose qui rallume ma flamme ?
--
Peut-être est-ce là, pourtant, dans l’ombre,
Dans un silence, un souffle, une main,
Quelque chose de fragile, de très humain,
Que je piétine à force de rêver plus sombre.
--
Et si l’amour vrai n’était qu’un regard,
Éphémère mais sincère,
Un instant où deux êtres se défont de leurs fardeaux
Pour se dire : je suis là… quelque part. Avec toi.
Effleurer ta main, qui réchauffe mon âme.
Regarder tes yeux pour tomber amoureux. 
----------------------------------------------------------------------------------
Me perdre pour aimer
Parfois,
j’ai envie de disparaître dans l’immensité,
de m’enfoncer dans la blancheur des pentes,
de devenir silence parmi les cimes.
--
Pas pour fuir le monde,
mais pour m’y retrouver autrement.
Pour sentir, enfin,
ce que les mots abîment :
le rêve intact de l’amour.
--
Là-haut,
où rien ne ment,
où le vent ne joue pas à séduire,
je pourrais peut-être aimer
sans avoir à comprendre.
--
Aimer sans condition,
comme on aime la lumière sur une crête,
ou la chaleur d’un souffle au creux du froid.
--
J’aimerais m’égarer là-bas,
dans cette solitude vaste
où tout devient vrai —
et me dire que peut-être,
dans l’infini de la montagne,
mon cœur trouverait enfin
l’espace qu’il cherche depuis toujours. 
De la vérité, du partage et de l'amour. 



Le génépi... c'est le bon dieux en culotte courte qui te descend en bas le gosier, si tu veux quelques bonnes recettes au génépi des alpes.

 

1. Infusion de génépi

Une manière simple de profiter des bienfaits du génépi.

Ingrédients :

  • 1 à 2 tiges de génépi séchées
  • 250 ml d’eau chaude
  • 1 cuillère à café de miel (facultatif)

Préparation :

  1. Faire chauffer l’eau sans la faire bouillir.
  2. Ajouter les tiges de génépi et laisser infuser 5 à 10 minutes.
  3. Filtrer et sucrer avec un peu de miel si souhaité.

2. Sirop de génépi

Un sirop parfumé pour aromatiser desserts et boissons.

Ingrédients :

  • 10 g de fleurs et tiges de génépi
  • 500 ml d’eau
  • 300 g de sucre

Préparation :

  1. Faire bouillir l’eau et y ajouter les fleurs et tiges de génépi.
  2. Laisser infuser hors du feu pendant 24 heures.
  3. Filtrer, ajouter le sucre et porter à ébullition pendant 5 minutes.
  4. Verser dans une bouteille stérilisée et conserver au frais.

Utilisation : Diluer dans de l’eau, napper des crêpes ou des glaces, ou encore l’ajouter à un cocktail.


3. Crème dessert au génépi

Une crème légère et parfumée.

Ingrédients :

  • 500 ml de lait
  • 2 jaunes d'œufs
  • 80 g de sucre
  • 1 cuillère à soupe de maïzena
  • 1 à 2 tiges de génépi

Préparation :

  1. Faire chauffer le lait avec le génépi jusqu’à frémissement.
  2. Laisser infuser 10 minutes puis retirer les tiges.
  3. Mélanger les jaunes d'œufs, le sucre et la maïzena dans un bol.
  4. Ajouter progressivement le lait chaud tout en remuant.
  5. Remettre sur feu doux et cuire jusqu’à épaississement.
  6. Verser dans des ramequins et laisser refroidir avant de déguster.

4. Gelée de génépi

Parfaite sur du pain ou en accompagnement de fromages.

Ingrédients :

  • 500 ml d’eau
  • 5 à 10 tiges de génépi
  • 300 g de sucre
  • 2 g d’agar-agar

Préparation :

  1. Faire bouillir l’eau et infuser les tiges de génépi pendant 24 h.
  2. Filtrer, ajouter le sucre et porter à ébullition.
  3. Incorporer l’agar-agar, cuire encore 2 minutes en remuant.
  4. Verser dans des pots et laisser refroidir.

5. Madeleines au génépi

Un goût original pour des madeleines parfumées.

Ingrédients :

  • 100 g de beurre
  • 2 œufs
  • 100 g de sucre
  • 100 g de farine
  • 1 cuillère à café de levure chimique
  • 1 tige de génépi finement hachée

Préparation :

 

  1. Faire fondre le beurre et laisser tiédir.
  2. Battre les œufs et le sucre jusqu’à blanchiment.
  3. Ajouter la farine, la levure et le beurre fondu.
  4. Incorporer le génépi haché.
  5. Laisser reposer la pâte 1h au frais.
  6. Cuire dans un moule à madeleines à 180°C pendant 10 minutes.

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Yaourts au génépi

Des yaourts maison parfumés au génépi, parfaits pour une touche alpine originale !

Ingrédients (pour 6 à 8 yaourts)

  • 1 L de lait entier
  • 1 yaourt nature (ferment) ou 1 sachet de ferments lactiques
  • 2 à 3 tiges de génépi séchées
  • 2 à 3 cuillères à soupe de miel ou de sucre (optionnel)

Préparation

  1. Infuser le lait :
    • Faire chauffer le lait avec les tiges de génépi jusqu'à environ 80°C (sans faire bouillir).
    • Laisser infuser hors du feu pendant 15 à 30 minutes selon l'intensité du goût souhaitée.
    • Filtrer le lait pour retirer les tiges.
  2. Préparer le mélange :
    • Laisser le lait refroidir à environ 45°C.
    • Ajouter le yaourt nature ou les ferments lactiques et bien mélanger.
    • Ajouter le miel ou le sucre si désiré.
  3. Mettre en pots :
    • Répartir la préparation dans des pots à yaourt.
    • Placer dans une yaourtière et laisser fermenter pendant 8 à 10 heures (ou plus pour une texture plus ferme et un goût plus prononcé).
    • Si tu n’as pas de yaourtière, placer les pots dans un four tiède à 40°C ou dans un endroit chaud et couvert (ex. four préchauffé puis éteint).
  4. Refroidissement et dégustation :
    • Une fois les yaourts pris, les laisser refroidir et les conserver au réfrigérateur pendant au moins 4 heures avant dégustation.

Variantes

 

  • Avec de liqueur de génépi : Ajouter 1 cuillère à café de liqueur de génépi dans chaque pot avant fermentation pour un goût plus prononcé.
  • Avec un coulis de miel ou une gelée de génépi : Servir avec un filet de miel ou une cuillère de gelée de génépi sur le dessus.
  • Avec des fruits secs : Ajouter des amandes effilées ou des noisettes concassées pour plus de texture.

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Liqueur de Génépi Maison 🍾

Une recette traditionnelle pour préparer ta propre liqueur de génépi, à déguster avec modération après une bonne journée en montagne !

Ingrédients (pour environ 1 litre de liqueur)

  • 40 brins de génépi (fleurs et tiges séchées)
  • 1 L d’alcool neutre à 40-45° (alcool pour fruits, vodka ou eau-de-vie)
  • 400 à 500 g de sucre (selon le goût)
  • 1 L d’eau

Préparation

  1. Maceration du génépi
    • Dans un bocal en verre hermétique, mettre les brins de génépi et recouvrir avec l’alcool.
    • Laisser macérer 40 jours à l’abri de la lumière en remuant de temps en temps.
  2. Préparation du sirop
    • Après 40 jours, préparer un sirop en chauffant l’eau et le sucre jusqu’à dissolution complète.
    • Laisser refroidir complètement.
  3. Filtration et assemblage
    • Filtrer l’alcool macéré à travers un filtre à café ou une étamine pour retirer les plantes.
    • Mélanger avec le sirop refroidi et bien remuer.
  4. Repos et affinage
    • Verser la liqueur dans des bouteilles en verre.
    • Laisser reposer au minimum 1 mois (idéalement 6 mois) pour que les arômes s’équilibrent.

Conseils et variantes

Dosage du sucre : 400 g pour une liqueur plus sèche, 500 g pour une plus douce.
Vieillissement : La liqueur s'améliore avec le temps, elle devient plus ronde et moins agressive après quelques mois.
Alcool : Une eau-de-vie de fruits peut donner un goût plus marqué que la vodka, qui est plus neutre.

🔥 Dégustation

 

  • Servir bien frais, éventuellement sur un glaçon.
  • Parfait en digestif ou pour parfumer un dessert (crème brûlée, glace, gâteau…).

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Cocktails au Génépi 🍹

Le génépi ne sert pas qu’en digestif ! Il peut apporter une touche alpine unique à des cocktails rafraîchissants ou corsés. Voici quelques idées :


1. Génépi Mule (Twist du Moscow Mule)

Un cocktail frais et épicé parfait pour l’été !

Ingrédients :

  • 4 cl de liqueur de génépi
  • 10 cl de ginger beer
  • 1 cl de jus de citron vert
  • Glaçons
  • Rondelle de citron vert et brin de thym pour la déco

Préparation :

  1. Remplir un verre type mule mug (ou grand verre) de glaçons.
  2. Ajouter la liqueur de génépi et le jus de citron vert.
  3. Compléter avec la ginger beer et mélanger délicatement.
  4. Décorer avec une rondelle de citron vert et un brin de thym.

2. Spritz des Alpes (Version Montagne du Spritz)

Un apéritif pétillant qui change du classique Aperol Spritz.

Ingrédients :

  • 4 cl de liqueur de génépi
  • 6 cl de prosecco ou crémant
  • 2 cl d’eau gazeuse
  • Glaçons
  • 1 zeste d’orange ou une tranche de pomme pour la déco

Préparation :

  1. Remplir un verre ballon de glaçons.
  2. Verser la liqueur de génépi puis le prosecco.
  3. Compléter avec l’eau gazeuse et remuer légèrement.
  4. Ajouter un zeste d’orange ou une tranche de pomme pour la touche finale.

3. Montagne Sour (Twist du Whisky Sour)

Un cocktail acidulé et équilibré, idéal en fin de journée.

Ingrédients :

  • 4 cl de liqueur de génépi
  • 2 cl de jus de citron jaune frais
  • 2 cl de sirop de miel ou de sucre
  • 1 blanc d'œuf (optionnel pour une texture mousseuse)
  • Glaçons
  • Zeste de citron pour la déco

Préparation :

  1. Dans un shaker, verser le génépi, le jus de citron et le sirop de miel.
  2. Ajouter un blanc d'œuf si désiré (dry shake sans glaçons pour émulsionner).
  3. Ajouter des glaçons et shaker vigoureusement.
  4. Filtrer dans un verre type old fashioned avec un gros glaçon.
  5. Décorer avec un zeste de citron.

4. Neige Éternelle (Cocktail Doux et Crémeux)

Un cocktail gourmand, parfait pour l’hiver ou en digestif.

Ingrédients :

  • 3 cl de liqueur de génépi
  • 3 cl de crème liquide
  • 2 cl de liqueur de cacao blanc
  • Glaçons
  • Copeaux de chocolat pour la déco

Préparation :

  1. Dans un shaker, verser le génépi, la crème et la liqueur de cacao.
  2. Ajouter des glaçons et shaker jusqu’à obtenir une texture onctueuse.
  3. Filtrer dans un verre old fashioned.
  4. Ajouter des copeaux de chocolat sur le dessus.

5. Glacier Martini (Martini Version Montagne)

Un cocktail élégant et rafraîchissant.

Ingrédients :

  • 5 cl de liqueur de génépi
  • 2 cl de gin (optionnel pour plus de puissance)
  • 1 cl de vermouth blanc
  • 1 zeste de citron ou une olive pour la déco

Préparation :

  1. Dans un verre à mélange, verser le génépi, le vermouth et le gin.
  2. Remplir de glaçons et remuer 30 secondes.
  3. Filtrer dans un verre à martini bien froid.

Ajouter un zeste de citron ou une olive en décoration.

 

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Recettes de Plats avec du Génépi 🌿

Le génépi peut aussi être utilisé en cuisine pour parfumer des plats, apporter une touche alpine et une légère amertume. Voici quelques idées :


1. Fondue moitié-moitié au Génépi 🫕

 

Une touche montagnarde originale pour un plat convivial !

 

Ingrédients (pour 4 personnes) :

  • 200 g vacherin fribourgeois (vieux pas trop salé)
  • 200 g de gruyère
  • 1 gousse d’ail
  • 10 cl de vin blanc sec
  • 10 cl d'eau du robinet
  • 3 cl de liqueur de génépi
  • 1 cuillère à café de maïzena
  • Pain de campagne coupé en dés

Préparation :

  1. Frotter l’intérieur du caquelon avec la gousse d’ail.
  2. Ajouter le vin blanc et faire chauffer à feu moyen.
  3. Ajouter les fromages râpés en remuant constamment.
  4. Diluer la maïzena dans la liqueur de génépi, puis l’incorporer à la fondue.
  5. Mélanger jusqu’à obtenir une texture homogène.
  6. Servir avec les morceaux de pain à tremper.

2. Filet de Truite Sauce Génépi 🎣

Une sauce légère et parfumée qui accompagne parfaitement les poissons.

Ingrédients (pour 2 personnes) :

  • 2 filets de truite
  • 10 cl de crème liquide
  • 3 cl de liqueur de génépi
  • 1 échalote
  • 1 cuillère à soupe de beurre
  • Sel, poivre

Préparation :

  1. Faire revenir l’échalote finement hachée dans le beurre.
  2. Déglacer avec la liqueur de génépi et laisser réduire 1 à 2 minutes.
  3. Ajouter la crème et laisser mijoter à feu doux quelques minutes.
  4. Assaisonner et servir sur les filets de truite grillés ou poêlés.

3. Risotto au Génépi et Champignons 🍄

Un risotto crémeux avec une touche alpine.

Ingrédients (pour 4 personnes) :

  • 250 g de riz arborio
  • 1 oignon
  • 1 L de bouillon de légumes
  • 10 cl de vin blanc
  • 3 cl de liqueur de génépi
  • 200 g de champignons (girolles, cèpes, champignons de Paris…)
  • 50 g de parmesan
  • 1 noix de beurre
  • Sel, poivre

Préparation :

  1. Faire revenir l’oignon émincé dans un peu de beurre.
  2. Ajouter le riz et remuer jusqu’à ce qu’il devienne translucide.
  3. Déglacer avec le vin blanc et laisser évaporer.
  4. Ajouter une louche de bouillon chaud et mélanger jusqu’à absorption.
  5. Répéter l’opération jusqu’à cuisson du riz (environ 18 minutes).
  6. À mi-cuisson, ajouter les champignons sautés et la liqueur de génépi.
  7. En fin de cuisson, incorporer le parmesan et une noix de beurre.

4. Magret de Canard Flambé au Génépi 🦆🔥

Un plat raffiné avec une touche aromatique intense.

Ingrédients (pour 2 personnes) :

  • 1 magret de canard
  • 3 cl de liqueur de génépi
  • Sel, poivre

Préparation :

  1. Quadriller la peau du magret avec un couteau et le cuire côté peau à feu moyen pendant 6-8 minutes.
  2. Retourner et cuire 3-4 minutes côté chair.
  3. Retirer l’excédent de gras de la poêle, saler et poivrer.
  4. Chauffer légèrement la liqueur de génépi dans une petite casserole, puis la verser sur le magret et flamber.
  5. Servir avec des pommes de terre rissolées ou une purée maison.

5. Crêpes Sauce Génépi 🍯

Un dessert gourmand et original.

Ingrédients (pour 8 crêpes) :

  • 250 g de farine
  • 2 œufs
  • 50 cl de lait
  • 1 cuillère à soupe de sucre
  • 1 cuillère à soupe d’huile
  • 1 pincée de sel

Sauce au génépi :

  • 5 cl de liqueur de génépi
  • 10 cl de crème liquide
  • 2 cuillères à soupe de miel

Préparation :

 

  1. Préparer la pâte à crêpes et laisser reposer 30 minutes.
  2. Cuire les crêpes dans une poêle chaude.
  3. Pour la sauce, chauffer la crème avec le miel, puis ajouter le génépi hors du feu.
  4. Napper les crêpes de cette sauce et déguster.

 

Le génépi, c’est comme la montagne: toujours mieux quand on en abuse un peu

Je suis juste un vagabond dans cette histoire, un errant, qui a ri, pleuré, crié, dansé avec sa plume et qui, aujourd’hui, flippe complètement de ne plus savoir distinguer le vrai du faux. J’espère qu’un jour, l’une des magnifiques crevasses de Corbassière m’engloutira et que je sentirai enfin mes larmes geler sur mon visage, figées par le froid dans un dernier sourire.